L’été approchant, il est grand temps de se pencher une fois de plus sur le thème des bains de soleil. Car la protection solaire a aussi un rapport avec la santé. Il est difficile de trouver un produit bien toléré par la peau, qui s’applique facilement, ne blanchit pas et offre malgré tout une protection suffisante.

Que contient la crème solaire conventionnelle ?

Il n’y a pas de sujet où les différences entre la cosmétique conventionnelle et la cosmétique naturelle sont aussi grandes que pour la crème solaire. Les crèmes solaires conventionnelles contiennent des filtres UV chimiques de synthèse. Ils pénètrent dans la peau et y transforment les rayons UV en infra-rouge. Donc quasiment en chaleur. Ces filtres chimiques peuvent traverser la peau et pénétrer dans les vaisseaux sanguins, où ils peuvent avoir un effet hormonal. Pour être correct, il faut dire ici que ces filtres sont « soupçonnés » d’être des perturbateurs endocriniens dans le corps. Les dangers sont peu étudiés, les études manquent. Une étude de l’université de Copenhague a toutefois constaté en 2012 que 13 des 29 filtres UV testés affectaient la fonction des spermatozoïdes et perturbaient ainsi la fertilité masculine

En quoi la protection solaire en cosmétique naturelle est-elle différente ?

Dans les cosmétiques naturels, les filtres UV chimiques sont interdits. À la place, on utilise des filtres UV minéraux. Ils sont composés de dioxyde de titane ou d’oxyde de zinc qui restent sur la peau et reflètent les rayons du soleil immédiatement après l’application. La protection solaire est donc immédiate et non pas seulement après 30 minutes, comme c’est le cas avec les filtres chimiques. Découvrez une large sélection de crème solaire en vente sur  la parapharmacie en ligne Tunisie

Les filtres solaires minéraux sont probablement mieux tolérés par la vie marine et les coraux que les filtres chimiques. Malheureusement, ces filtres minéraux provoquent ce que l’on appelle l’effet de blanchiment, c’est-à-dire qu’un film blanc se dessine nettement sur la peau lors de l’application.

Que sont les nanoparticules ?

Pour éviter l’effet de blanchiment, ces filtres minéraux sont de plus en plus miniaturisés, tant dans la cosmétique conventionnelle que dans la cosmétique naturelle. À partir d’une certaine taille, on parle de nanoparticules. Les nanoparticules sont censées être inoffensives pour l’homme, car elles ne peuvent probablement pas pénétrer dans une peau saine. Mais dans les cosmétiques naturels, les nanoparticules sont interdites pour des raisons de santé et d’environnement. En effet, si les nanoparticules pénètrent dans notre corps par les poumons, elles peuvent les endommager et avoir un effet cancérigène. L’UE a donc interdit l’utilisation de nanoparticules dans les sprays solaires. Dans les crèmes, elles sont malheureusement encore autorisées dans les cosmétiques conventionnels.

Quelle est la différence entre UV-A et UV-B ?

Les rayons UV-A traversent les nuages, le verre et l’épiderme, c’est-à-dire qu’ils pénètrent très profondément dans la peau et y produisent des radicaux libres qui peuvent altérer nos cellules à long terme. À long terme, ils peuvent entraîner des lésions cutanées et un vieillissement précoce de la peau. Les rayons UV-B pénètrent moins profondément que les UVA, mais ils provoquent des coups de soleil sur la peau. Les rayons UV-B sont également responsables de la production de vitamine D. Toutefois, quelques minutes d’exposition quotidienne au soleil suffisent, il n’est pas nécessaire de s’exposer longuement.

Qu’est-ce que le lsf et comment protège-t-il la peau ?

L’indice de protection solaire décrit la protection contre les rayons UV-B et indique combien de temps on peut rester au soleil avec un produit de protection solaire sans attraper de coup de soleil, par rapport à ce qui serait possible sans protection solaire En bref, l’indice de protection solaire est un facteur par lequel on multiplie l’autoprotection. Supposons qu’une personne ait un temps d’autoprotection de 10 minutes. Avec un FPS de 20, cette personne pourrait rester au soleil 10 x 20 minutes, soit 200 minutes, sans attraper de coup de soleil. La durée de l’autoprotection dépend du type de peau.

Plus le type de peau est sensible, plus la prudence est de mise et plus l’indice de protection solaire doit être élevé. En principe, aucune protection solaire ne peut protéger complètement des rayons UV et il ne faut jamais s’exposer trop longtemps au soleil sans protection. Cela vaut bien sûr particulièrement pour les enfants. Selon l’Office fédéral de la protection contre les radiations, les enfants devraient appliquer un FPS d’au moins 30. Pour les adultes, un FPS de 20 au minimum est recommandé. Bien entendu, il faut aussi renouveler régulièrement la protection solaire minérale lors de l’exposition au soleil, surtout après la baignade.

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